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Tous les rèves
de vacances peuvent être satisfaits au Maroc:
vacances culturelles ou vacances détentes, sportives
et aventureuse… le Maroc attend ses visiteurs pour leur
faire découvrir ses merveilles… A la découverte
des grands palais chérifiens entourés
de somptueux jardins, des médinas, des souks,
des épices aussi colorées qu'enivrantes,
des villages cachés au milieu des montagnes de
l’atlas, des kasbahs |
sur les pistes
du Haut Atlas, des riads de Marrakech la Rouge… le
Maroc vous attend les bras grand ouverts. Le
Maroc est avant tout un pays au riche passé,
où les traditions du passé sont fortement
ancrées dans la culture. Chaque année
fête
et festivals aux quatre coins du pays font
revivre des coutumes ancestrales. Que demander de
plus qu’un cadre tel que celui de la
médina de Fès
pour organiser un festival ? Chaque année
au mois de Mai, la première ville impériale
du Maroc offre un écrin prestigieux au festival
des musiques sacrées.
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Une plaillade de
concerts, conférences et expositions célèbrent
toutes les grandes religions. Le palais mauresque de Bab
Makinah et le musée Bata acceillent chaque jour les
mélomanes de toute la planete.
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A la mi-mai, toute la
vallée du Dadès dans le sud marocain embaume
du parfum des roses fraîchement écloses.
Il est possible d’assister à la récolte
de la « rosa damascena ». La légende
dit que cette rose à été apportée
par les pèlerins venant de la Mecque et que sur
leur chemin les graines se sont éparpillées
ce qui donne aujourd’hui les haies de roses qui délimitent
les champs de la vallée. |
La cueillette débute
dès l’aube, et ce sont les femmes qui s’en chargent,
recueillant les précieuses fleurs au creux
de leur gandoura. Se déroulent ensuite 3 jours
de festivités pour célébrer la
reine des fleurs. C’est l’occasion pour les habitants
des villages voisins de se réunir pour participer
à cette fête haute en couleurs. Les rues
parées de fleurs résonnent du son des
tambours et des flûtes, des défilés
de chars et des youyous des spectatrices. Chacun repart
chez soit chargé de guirlande de fleurs et d’eau
ou d’essence de rose qui selon la tradition berbère
éloigne les djinns et les maléfices.
La plus ancienne et la plus importante manifestation
du Maroc est le Festival des arts populaires
de Marrakech. Tous les ans, à la mi-juin,
la ville se pare de ses habits de fête pour accueillir
près de 600 participants autour d'un thème
commun. Au programme, des concerts, des expositions,
des dîners à thème à la découverte
des traditions populaires des régions et du pays.
Marrakech se transforme en ville des mille et une nuits,
et vit au rythme des danses musiques et spectacles traditionnels
pendant 10jrs. Le Palais de la Bahia est au cœur de
la manifestation, ainsi que la place de la Koutoubia
où divers corps de métier exposent leur
savoir-faire : artisans potiers, tisserands, orfèvres…
enfin le poumon de la ville, la place Jamma El Fna est
envahie par les cracheurs de feu, les montreurs de serpents
ainsi que les acrobates, jongleurs et autres artistes
en tout genre. |
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Le plus jeune des festivals
du Maroc est le festival d’Essaouira,
qui se déroule fin juin. Sont à l’honneur
chaque année, les Gnouas, une confrérie
d’anciens esclaves d’Afrique noire composée de
musiciens, de voyantes, de médiums. Ces adeptes
s’adonnent à la pratique des danses de possession
et à la transe. Les cérémonies
rituelles ont lieu la nuit et sont destinées
à un public restreint et averti.
Cependant, le festival réunit bien d’autres artistes
et se |
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veut le carrefour des musiques
entre Orient et Occident, en accueillant des musiciens
de tous les pays. En Octobre, à la saison de
la cueillette des dattes, la ville
d’Erfoud organise une fête célébrant
ce fruit typique du Magreb. Pendant 3 jours, les tributs
de la région se retrouvent au son de la musique
sous les tentes berbères pour partager le thé
à la menthe et déguster des dattes. Le
dernier jour, se déroule une course de dromadaires
au milieu des dunes du Sahara. |
Au début de
l’automne a lieu le plus grand moussem du Maroc,
en plein cœur du pays berbère sur le vaste plateau
d’Imilchil. Dans un décor à
couper le souffle convergent des tributs venant de tout
le pays qui viennent en pèlerinage sur le tombeau
du marabout Sidi Ahmed Oulmaghni, un saint musulman de grande
renommée. En parallèle a lieu une immense
foire où s’échangent animaux, produits de
la terre, produits artisanaux, etc….
En quelques heures se dresse un véritable village
de tentes à l’endroit ou auparavant, une vaste plaine
se déroulait peuplée seulement de quelques
troupeaux de chèvres, et où le silence régnait
en maître. Caravanes, marchands, pèlerins,
tous se retrouvent et se saluent avec force exclamations
et accolades. Mais la plus importante vocation de ce rassemblement
est matrimoniale. Jeunes gens et jeunes filles peuvent se
rencontrer et échanger librement des promesses de
mariage. Exceptionnellement, les filles peuvent se découvrir
le visage et rencontrer des hommes autre que les pères,
frères ou cousins.
Il est possible de participer à cette fête
folklorique car sont organisées de nombreuses manifestations,
danses, chants, et musiques folkloriques, concours de tir
au pigeon, courses de dromadaires, de chevaux…
Le Maroc comblera
également les amateurs d’artisanat,
car le pays a su conserver et développer un savoir-faire
de grande qualité. Il y en a pour tous les goûts,
et toutes les bourses, des tapis à l’orfèvrerie
en passant par la maroquinerie et la porcelaine. Attendez-vous
à marchander pour obtenir ce qu’il vous plaît
! Plus qu’une coutume, marchander est un rite de passage
obligatoire. La discussion très animée peut
durer, armez-vous de patience et accepter le thé
à la menthe, signe de bienvenue et d’hospitalité.
N’hésitez pas à proposer un prix nettement
inférieur que celui annoncé, quitte à
augmenter la mise plus tard.
Vous trouverez des bijoux en or dans tous
les grands centres urbains où il est travaillé
avec art. Les bijoux en argent sont utilisés pour
les parures des femmes berbères de l’Atlas et du
Sud du pays. Taroudant ou Tiznit sont réputées
pour leurs bijoux en argent de grande valeur car anciens
(et difficiles à marchander !). Céramiques
et poteries s’achètent à Fès, le cuir
est tanné à Marrakech et à Fès,
les objets en fer forgé de trouvent dans tous les
souks. Les tapis sont presque exclusivement
tissés par les femmes, ceux de Rabat sont particulièrement
réputés, mais les tapis berbères offrent
une diversité de motifs et de couleurs qui vous surprendront.
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Avis aux amateurs de bonne chère,
la
cuisine marocaine est variée
et délicieuse, et un plaisir pour les yeux comme
pour le palais. A goûter absolument : en entrée
la harira, soupe de lentilles et de viande traditionnellement
servie pendant le ramadan pour rompre le jeûne.
Le couscous est bien sûr incontournable. Il existe
du couscous noir, rouge et blanc, il est accompagné
de boulettes de viandes à l’agneau ou au bœuf
ou encore de poisson. |
Il se mange aussi
bien avec un couteau et une fourchette qu’avec la main droite,
comme le veut la tradition. C’est un plat qui exige de la
patience et du temps pour être préparé
et chaque couscous est différent l’un de l’autre.
Dégustez le car vous n’en mangerez jamais d’aussi
bon en dehors du Maroc. Egalement délicieux les tajines
à l’agneau ou au poisson. La pastilla, fin feuilleté
de pigeon est un véritable délice. Enfin le
thé à la menthe, véritable boisson
nationale, se sirote accompagné de pâtisseries
au miel, aux amandes, à la fleur d’oranger…
Après le shopping
et la dégustation culinaire, vient l’heure de se
détendre. Le hammam est une institution dans un pays
où l’hygiène corporelle est très importante,
conformément aux préceptes du Coran. Un bain
de vapeur, suivi d’un massage gommant et d’une douche froide
purifient la peau et relaxent les muscles. Le hammam est
également un lieu social important où les
Marocains passent des heures à siroter du thé
à la menthe en discutant de tout et de rien. Les
bains publics ne sont pas mixtes : les hommes se baignent
en général le matin et en fin de journée,
les femmes l’après midi.
On considère que, parmi
les pays du Maghreb, le Maroc est le
plus riche dans le domaine du patrimoine architectural.
Les kasbahs, bâtisses fortifiées
en terre, sont typiques de l’architecture berbère
du Sud marocain. À la fois résidence du
seigneur et château fort, la kasbah joua un rôle
fondamental pendant des siècles. Dès que
l'envahisseur rôdait, les villageois s'y réfugiaient.
Les kasbahs sont construites sur des fondations de pierre,
avec des briques crues faites de terre et de paille,
selon un procédé très ancien. |
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La partie haute
des murailles est souvent couronnée de merlons en
épis. Plusieurs kasbahs forment un ksar
(« village », au pluriel ksour).
Les riads sont des demeures organisées
autour d’une cour ou d’un jardin intérieur. Les murs
des maisons les plus riches sont décorés avec
opulence. Les zelliges (céramique à motifs
géométriques) et le plâtre sculpté
leur donnent un cachet inimitable .
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Médina
en arabe signifie « ville », mais de nos
jours ce terme est utilisé pour désigner
les vieilles villes, souvent entourées de remparts.
Ce sont de véritables labyrinthes où se
croisent et s’enlacent, ruelles et placettes. Lorsque
l’on se plonge dans la médina, on découvre
les traditions et une façon de vivre inchangée
depuis des années. Observez le savoir-faire des
artisans, les étals des marchands, les discussions
animées lors du marchandage d’un objet… vous
y trouverez l’âme du maroc. Les plus
célèbres médinas sont celles de
Marrakech, Fès et Meknès. |
Pour conclure, quelques
mots sur Essaouira. L’ancienne Mogador est un lieu de villégiature
privilégié et possède un charme particulier.
Le contraste entre ses remparts en pierre qui rappellent
St Malo, et les demeures blanches aux volets bleus de sa
médina qui font penser à un village de la
grèce est saisissant.
La vieille ville est un cas unique au Maroc. Ses rues se
croisent à angle droit ce qui est insolite pour une
médina marocaine, mais pour la simple raison que
c’est un français, prisonnier du sultan qui a dessiné
son plan au 18e siècle.
Idée d’expédition
insolite : les îles Purpuraires,
situées face à Essouira. Au temps des romains,
elles étaient utilisées pour produire des
teintures pourpres. Aujourd’hui elles sont le refuge de
différentes espèces d’oiseaux, notamment le
faucon Eléonor, et sont donc protégées.
Il vous faut donc une autorisation aux autorités
locales pour les visiter. Pour ce faire, louez un bateau
dans le port, après avoir négocié le
prix bien sûr !
Le port de pêche situé au pied des remparts
est continuellement en ébullition. S’y promener est
un plaisir pour les yeux. Les barques et les chalutiers
colorés se balancent au grès des vagues, les
pêcheurs rangent leurs filets et déchargent
leurs poissons, les charpentiers s’activent sur le petit
chantier naval. Franchissez la porte de la Marine pour retourner
dans la médina, et y déguster en plein air
des plats de sardines grillées, et autres poissons
pêchés le jour même.
Flânez
ensuite dans la médina, qui mérite une
promenade pour profiter de ses ruelles rectilignes
et ombragées. Essouira est très réputée
pour le travail du bois de thuya, utilisé pour
fabriquer divers objets tels que des coffres, des
jeux de dame, des masques...
Ce petit panorama de
la culture Marocaine vous a, nous l'espérons,
donné envie de partir visiter ce superbe pays.
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