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Safi
est une ville portuaire du Maroc, comptant prés
de 290 000 habitants. Ancien port sardinier, Safi a du mal
à se reconvertir dans l'industrie. La principale usine
de la ville (Maroc Phosphore) produit de l'acide phosphorique
à partir de phosphates, principale richesse du pays.
Safi est également connue pour ses potiers, artisans
transformant la glaise en ustensiles agrémentant les
foyers marocains. Sous l'empire ottoman, Safi faisait partie
des Échelles, villes ouvertes aux Occidentaux.
Comptoir
phénicien, selon le géographe Ptolémée,
probablement fréquenté plus tard par les Romains,
la cité apparaît dans les textes arabes sous
le nom d’Asfi, à partir du XIe siècle. Ville
de potiers, elle est aussi une cité de pêcheurs
et d’activités industrielles dérivées
pour valoriser les produits de la pêche. Sa région
est également riche en ressources minérales.
L’artisanat occupe 30% de la main-d’œuvre active répartie
sur 45 métiers artisanaux. Le tourisme reste peu développé
et constitue une activité secondaire. De Safi, plusieurs
plages sont accessibles. Dans un rayon de 150 km, le touriste
peut visiter Marrakech, Essaouira ou El Jadida.
Comptoir
phénicien, selon le géographe Ptolémée,
probablement fréquenté plus tard par les Romain,
la cité apparaît dans les textes arabes sous
le nom d’Asfi, à partir du 11e siècle.Ville
de potiers, elle est aussi cité de pêcheurs et
d’activités industrielles dérivées pour
valoriser les produits de la pêche. De Safi, plusieurs
plages sont accessibles. Dans un rayon de 150km, le touriste
peut visiter Marrakech, Essaouira, El Jadida.
De part et d’autre du ravin creusé dans le plateau
gréso-calcaire des Abda par l’oued Châaba, Safi
s’étale, en bordure de l’Atlantique, au fond d’une
anse encadrée de falaises. Elle offre le triple attrait
d’anciens édifices portugais, d’un port très
actif et d’une cité vivante.
On sait peu de chose sur les origines de Safi. Ce comptoir
phénicien, selon le géographe Ptolémée,
probablement fréquenté plus tard par les Romains,
apparaît dans les textes arabes sous le nom d’Asfi,
à partir du 11e siècle. C’est alors un petit
port d’intérêt local qui, au 15e siècle,
s’ouvre au commerce européen.
Les Portugais apprécient si bien sa rade naturelle
qu’il s’en emparent en 1508, par une vaste opération
combinée (par terre et par mer) montée à
partir d’Essaouira.
Autour de la ville, ils élèvent une enceinte
et construisent une forteresse au bord de la mer. Mais cette
occupation dure peu. Dès 1541, les Portugais, qui viennent
d’être chassés d’Agadir, évacuèrent
Safi. Cela n’interrompt point les échanges avec l’Europe
qui, au contraire s’intensifièrent.
Actuellement, la ville de Safi jouit d’une réputation
établie depuis longtemps et à divers titres.
Ville de potiers, elle est aussi cité de pêcheurs
et d’activités industrielles dérivées
pour valoriser les produits de la pêche. La région,
riche en ressources minérales, a donné naissance
à des matériaux de construction, plâtre,
gypse et ciment. Le tissage est également présent
dans l’histoire de la ville. L’agriculture est largement développée
dans la région avoisinante et est à la base
d’une florissante industrie sucrière Le tourisme, en
dépit des potentialités et des atouts dont dispose
la ville et sa région, est resté peu développé
et constitue une activité secondaire, dominé
par l’activité industrielle et la pêche, principales
activités de la ville.
le secteur de l’artisanat considéré parmi les
principales activités économiques de la province
de Safi se distingue par sa qualité et sa diversité
avec une dominance de la poterie qui reste la principale industrie
de ce secteur.
Ainsi, il joue un rôle très important en matière
d’emploi et constitue une source de devises non négligeable
pour l’économie du pays. En effet, ce secteur occupe,
directement ou indirectement, 30% de la main-d’œuvre active
répartie sur 45 métiers artisanaux. Cette importance
se manifeste en outre dans la masse des prêts accordés
aux artisans, dans le volume des investissements et des exportations
des produits artisanaux, et dans le nombre des coopératives
opérantes dans le secteur. Elle se traduit également
par la création à Safi du musée national
de poterie et céramique. De Safi, de nombreuses plages
sont accessibles. Dans un rayon de 150km, vous pouvez visiter
Marrakech, Essaouira, El Jadida.
La corniche Sidi Bouzid : elle domine les falaises de Sidi
Bouzid à l’extrémité nord-est de la trame
verte desservie par la route secondaire 121 reliant Safi aux
centres balnéaires (Beddouza et Oualidia) surplombe
la médina, les monuments, les remparts, la colline
des potiers et le port .
Le Jorf : il s’agit de la falaise qui longe la côte
sud-ouest de la ville sur plusieurs kilomètres et qui
est dotée d’une plage superbe où trouve asile
en été un nombre important d’estivants.
La Plage Lalla Fatna : au Km 15, au niveau d’une ancienne
auberge, une route récemment aménagée
et en pente assez serpentée conduit à la plage
Lalla Fatna. Dominée par une haute falaise, cette immense
plage étale ses longues bandes de sables d’or. Elle
présente aussi l’avantage d’être abritée
des vents forts saisonniers.
La Plage Cap Eddouza: A mi-chemin ente Safi et Oualidia, cette
plage dotée d’un climat doux, demeure un coin touristique
remarquable pour les amateurs de pêche, et d’aventure
de découvertes spéléologiques.
La Plage Souira Lakdima et Kasbah Ben Hmidouche Située
a 36 km de Safi en passant par la plage Jorf Lihoudi, cet
ancien port situé à proximité de l’embouchure
du Oued Tensift qui serait Phénicien d’après
certains historiens fut le véritable port d’Aghmat,
capitale du Haouz bien avant la fondation de Marrakech.
Souira Lakdima (Plage) est aujourd’hui un centre balnéaire
doté de toutes les infrastructures nécessaires
garantissant repos, jouissance, plaisir et évasion
aux estivants venant de tous les coins du pays pour passer
leurs vacances dans cette plage, apte à la natation,
le ski nautique, pêche à la ligne et plongée
sous marine étant donné que les fonds sont particulièrement
riches en gibier aquatique. Sur la rive gauche du Oued Tensift,
la Kasbah Ben Hmidouche ou Kasbah du prince Noir (13e siècle)
élève ses vestiges ocres qui évoquent
un passé révolu.
La
promenade
Rampe et vieux canons
En passant sous les arches de Bab Khouas, la blanche silhouette
de la Kechla s’impose au regard, ceinturée par le mur
de la médina et dominant le vallon du Châabah.
Le vieux quartier des potiers s’étend sur le versant
opposé: dans les ruelles qui l’escaladent, on peut
voir encore de ces fours et de ces ateliers qui ont fait la
réputation de la poterie de Safi. En contrebas, une
longue galerie marchande expose un échantillonnage
complet de la production : poterie traditionnelle bleu et
blanc, poterie d’inspiration plus récente qui joue
d’harmonies plus sombres et d’éclats métalliques.
A l’extrémité, de la galerie, on visite l’école
de la coopérative des artisans de Safi.
La Kechla et le musée national de la céramique
Les murs de cette citadelle datent de l’occupation portugaise.
Après avoir franchi la porte monumentale, tournez à
droite puis gagnez, par une rampe, la plate-forme garnie de
vieux canons et la grosse tour semi-circulaire : de là,
on jouit d’un panorama sur la ville et particulièrement
sur la cascade des maisons de la médina, dévalant
vers Qasr el Bahr et l’océan. Ces fortifications abritent
le haut palais blanc qui domine toute la ville et qui a été
construit au début du 18e siècle. La grotte
Ghar Gorani : située à 27 Km au nord de Safi
et à 3 Km à gauche de la RS 121-El Jadida -
Safi.
Cette merveille spéléologique est située
dans le site touristique Cap Beddouza avec sa belle vue panoramique
sur l’Océan. Elle est riche en réserves historiques
rupestres, pointes de flèches, etc. et garnie de grandes
quantités de poterie datant du néologique.
La grotte Charkarkar
Elle est située à 12 Km au nord ouest de Chemaïa
et de 9 Km de la route régionale (Safi - Marrakech)
avec un climat semi-aride, d’une température moyenne
de 18°C et sur une altitude de 405m ses galeries principale
et secondaire sont de 900m et 1400m. Charkarkar est majestueusement
posée sur une région de collines et vallées,
dotées d’un panoramique naturel Lac Zima.
Le château de Mer
Il s’élève en bordure de la place de l’Indépendance,
face à l’océan. Ce château de mer, construit
par les Portugais au 16e Siècle, fut sans doute en
même temps une forteresse pour défendre le port,
la ville et la résidence du gouverneur. Il a été
restauré en 1963.
L’art
de la faïence
L’artisanat est considéré comme l’un des secteurs
importants qui contribuent au développement de Safi.
Ce secteur occupe le troisième rang après l’industrie
et la pêche.
La poterie représente l’activité artisanale
la plus importante et constitue un patrimoine culturel et
touristique de la ville et utilise quelque 2 000 personnes
permanente et de nombreux saisonniers. La poterie se localise
principalement dans deux quartiers de la cité et un
dans un village proche.
La colline des potiers, elle est liée historiquement
avec l’art de la céramique c’est l’un des plus anciens
quartiers de la ville. Plus de 800 artisans travaillent dans
37 ateliers équipés de 70 fours traditionnels.
La chaâba, cette zone a été créée
pour abriter les potiers dont le nombre augmente d’une façon
croissante au fil des années. Environ 100 potiers exercent
dans 74 ateliers équipés de 130 fours traditionnels.
Le Village de Sidi Abderrahman, 200 potiers y travaillent
dans une trentaine d’ateliers dispersés dans les environs
du village.
La matière première est essentiellement constituée
d’argile, d’eau, de substances chimiques et de bois. Ce dernier
provient surtout du genêt qui se trouve en abondance
dans la province.
Favorisée par une matière première abondante
et bon marché, la ville de Safi est naturellement devenue
le chef-lieu de la poterie du maroc. La fameuse
colline des potiers avec ses ateliers en est un témoignage
vivant. Tout dans la cité, évoque ou se rattache
à la céramique.
Safi est réputée pour sa faïence aux couleurs
bleutées héritée des potiers fassis venus
s’y installer au 19e siècle. En effet, dès 1875
la poterie citadine de Safi, servie par une argile locale
d’une bonne qualité, prend un nouveau visage lorsqu’un
potier de Fès, Mohammed Langassi, vient s’y installer
en créant le premier atelier de faïence. Lorsqu’on
prend l’habitude d’admirer en les observant les produits céramiques
de Fès, on s’aperçoit évidemment de l’existence
de deux ensembles majeurs. Les formes décorées
en bleu et celles qui reçoivent plusieurs couleurs.
Les deux ensembles sont constitués d’ustensiles utilitaires
ou décoratifs sur fond blanc. Plus ce blanc (obtenu
par un oxyde de plomb et d’étain) est pur et brillant,
plus il témoigne de la haute qualité technique
et esthétique de l’objet.
Les faïenciers de Fès ont utilisé par la
suite ce bleu de cobalt plus compact qui tranche si parfaitement
avec les fonds blancs. Ce bleu était obtenu au moyen
de la poudre de smalt fournie par des commerçants fassis
établis en Angleterre.
L’expédition historique RAA 2: L’exploit de RAA 2 a
permis de démontrer que les anciennes civilisations
qu’a connues le continent africain auraient pu découvrir
le nouveau monde bien avant Christophe Colomb. Tout le monde
a encore en mémoire la fantastique expédition
d’une équipe de huit hommes qui partit du port de Safi
le 17 mai 1970 à bord d’un radeau en Papyrus, construit
et importé des pays du Nil par le Dr. Thor Heyerdhal,
prouve que les anciens Egyptiens ont pu traverser l’Atlantique
dans les mêmes conditions. Cette traversée de
l’Atlantique a duré 57 jours reliant Safi aux Barbades
sur une distance de 6200 km. L’intérêt évident
de cette fantastique Odyssée Raa2 est de soumettre
à l’expérimentation un ensemble de déductions
théoriques, relatives à la navigation maritime.
Elle constitue également un élément fondamental
devant renforcer le potentiel touristique de Safi .
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